Le stress, afin de permettre au corps de retrouver rapidement son état antérieur, agit directement sur un réseau de cellules nerveuses dont le fonctionnement n’est pas lié à notre conscience: le système nerveux autonome.

Or l’impact du stress a tendance à amplifier l’activité (alphasympathique) du système nerveux autonome qui a pour effet d’augmenter la tension des muscles, en particulier au niveau du ventre.

> Amélioration de la circulation sanguine

Parmi les muscles les plus sensibles, on en retrouve de tout petits, entourant les vaisseaux sanguins de nos plus précieux organes, le foie, la rate, les intestins, les reins, la vessie et l’utérus. Une fois contractés, ces petits vaisseaux vont augmenter votre tension artérielle, mais aussi gêner la circulation autour de ces organes, favorisant alors une congestion du foie et du pancréas.

> Facilitation du transit intestinal

D’autres petits muscles, appelés sphincters, jouent le rôle de robinets pour amener les sécrétions gastriques, biliaires, ou pancréatiques dans l’intestin. Ainsi, le plus sensible aux manifestations de stress, le sphincter d’Oddi, peut par sa contraction, déranger la digestion. Cela est susceptible d’entraîner des douleurs gastriques, favoriser un syndrome du côlon irritable, ou là encore entraîner une congestion du foie.

C’est la raison pour laquelle il est judicieux de réduire, éventuellement en prévention, le niveau de tension de de la sphère abdominale. Les techniques d’ostéopathie dites viscérales s’appuient sur la manipulation des organes et des sphincters pour relâcher cette zone, favoriser le drainage des organes et désentraver la digestion. En travaillant sur le nerf vague (ou parasympathique) le praticien va favoriser le relâchement et la relaxation expliquant la sensation de fatigue et d’apaisement après la séance.